Titre

Le second signe de Cana (Jn 4,46-54)

Auteur Michel Segatagara KAMANZI
Directeur /trice Luc Devillers
Co-directeur(s) /trice(s)
Résumé de la thèse

Le premier signe de Cana (Jn 2,1-12) révélait l’avènement du Messie en Jésus de Nazareth, véritable époux des noces de Dieu avec son peuple, de la nouvelle alliance entre Dieu et l’homme. Le second signe de Cana (Jn 4,46-54) révèle pour sa part qui est Jésus, l’envoyé du Père. Il n’est pas seulement un faiseur de miracles qui peut attirer les foules et susciter ainsi leur adhésion ou leur foi à cause des signes et prodiges (semeia kai terata) qu’il accomplit (Jn 2,23 ; Jn 4,48), mais il est le Prophète-Messie annoncé par « la Loi et les Prophètes » (Jn 1,45). Il est porteur et incarnation de la parole de Dieu, parole de salut pour son peuple, parole de vie éternelle. Cette reconnaissance (anagnôrisis) de la vraie identité de Jésus demande alors un progrès de la foi : foi en sa parole et foi en sa personne, « chemin, vérité et vie » (Jn 14,6). Avec cette (re)connaissance vient aussi une responsabilité missionnaire. Comme le premier signe de Cana avait contribué à confirmer la foi des premiers disciples de Jésus, le second signe de Cana vient confirmer et approfondir la foi de l’officier royal (juif ou païen, cela n’est pas dit), et l’élargir à toute sa maison qui n’a pas rencontré Jésus « en chair et en os » mais à travers le témoignage de ce père de famille devenu père de la foi de toute sa maison. Cette maisonnée de foi de Capharnaüm représente alors les disciples de la deuxième génération, bienheureux de croire même sans avoir vu (Jn 20,29).

Statut terminé
Délai administratif de soutenance de thèse Thèse soutenue le 16 octobre 2017
URL https://unifr.academia.edu/MichelSegatagaraKamanzi
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